Scène de ménage
Ecrire une scène de ménage en y incluant les expressions suivantes :
- Laisse-moi finir ma phrase
- Ça n’a rien à faire ici
- Tu éludes la question
- Tu dois finir par comprendre que
- Il est indiscutable que
- Ne change pas encore une fois de sujet
- Tu dévies
- Ça n’a rien à voir
- J’ai déjà clairement établi que
- Ce sont des anecdotes qui n’apportent aucune clarification
- C’est ce qu’il peut sembler mais le fait est que
- On doit se rendre clairement compte
H : Dis-donc, je viens de rentrer et j’ai encore trouvé toutes les portes ouvertes et personne à la maison.
F : Ah, bon ? C’est grave ?
H : Oui, c’est grave. N’importe qui pourrait…
F : Mais, il n’y a pas de voleurs ici.
H : Laisse-moi finir ma phrase, veux-tu ? N’importe qui pourrait entrer et faire ses emplettes. Qui le téléviseur, qui l’ordinateur.
F : Mais les gens ont déjà tout cela. Tiens ça fait bien longtemps que je n’ai pas entendu parler de cambriolages dans la région. D’ailleurs, rien n’a été volé, si ? Il manque quelque chose ?
H : Tu éludes la question. Tu dois finir par comprendre que notre maison n’est pas un moulin et qu’elle ne doit pas être ouverte à tout vent. Il est indiscutable que je tiens à mes affaires et que je n’aime pas que des individus viennent y mettre leur nez. Notre maison fait partie de notre intimité.
F : Parlons-en tiens de notre intimité ! J’ai encore trouvé tes chaussettes et ton slip au pied du lit ce matin.
H : Tu dévies. On n’en est pas à faire le catalogue de tout ce qui ne va pas. On en est à discuter de la fermeture de notre maison quand on n’est pas là. Ça n’a rien à voir avec les slips et les chaussettes.
F : On doit se rendre clairement compte que l’on n’accorde pas la même importance aux choses. D’ailleurs, il y a d’autres choses qui m’insupportent. Ton bol qui reste sur la table le matin et puis, tiens l’autre jour tu m’as coupé la parole pendant le dîner chez les Thieyre…
H : Ce sont des anecdotes qui n’apportent aucune clarification au fait que tu laisses tout ouvert.
F : J’ai déjà clairement établi que nous devrions prendre le temps de se poser et de mettre les choses à plat.
H : C’est vrai,la situation se dégrade entre nous. On ne trouve presque plus le temps de faire des choses ensemble.
F : Ça n’a rien à faire ici. Chacun a ses activités et nous étions bien d’accord que cela participait de notre équilibre.
H : C’est ce qu’il peut sembler mais le fait est que nous pourrions vivre séparément et cela n’irait que mieux.
F : Tiens, l’autre jour Isabelle m’a raconté qu’elle et Thierry étaient allé voir un psychologue ensemble pour faire le point.
H : Ne change pas encore de sujet ! Il ne s’agit pas d’Isabelle mais de nous. Que reste-t-il aujourd’hui de notre complicité légendaire ? Est-ce l’habitude qui nous nuit ? Tu as raison, il faut qu’on se pose et qu’on discute.
A vous d’écrire votre scène de ménage…
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